Fausse couche précoce ou règles : quand le saignement devient source de confusion

par Thibault Martin
0 commenter 2763 vues
Fausse couche précoce ou règles : les signes et les facteurs à risque

On estime entre 15 % et 20 % le nombre de fausses couches précoces, souvent intervenues avant la 14e semaine d’aménorrhée. Cette interruption spontanée de la grossesse se manifeste aussi par des saignements sanguins assimilables aux règles. Mais, avant d’aller consulter un médecin, découvrez les symptômes qui doivent vous alerter.

Les règles ou menstruations cycliques

Chaque mois, le corps de la femme libère l’ovule qui attend d’être fécondé par un spermatozoïde. Si, en cette période il n’y a pas eu de fécondation, l’ovule meurt. Sa dégénérescence laisse des résidus à l’intérieur des voies génitales de la femme et des flux sanguins apparaissent pour nettoyer les parois utérines. C’est ce phénomène que l’on appelle les règles. Il traduit généralement, l’absence d’une grossesse.

Les signes annonciateurs d’une fausse couche précoce

Malgré le fait que toutes les grossesses ne se déroulent pas de la même manière, il existe des signes communs qui annoncent la survenue d’une fausse couche. Ainsi, il est possible que vous soyez en train de faire un avortement spontané, lorsque vous ressentez les signes suivants :

  • Saignements vaginaux de couleur vive ou brunâtre ;
  • Sortie de caillots de sang ou de déjections brunâtres ;
  • Lombalgies, etc.

Les douleurs et les crampes pelviennes qui s’assimilent aux douleurs des règles peuvent également vous mettre la puce à l’oreille. Toutefois, il arrive que certaines interruptions spontanées ne soient précédées d’aucune alerte.

Les causes et les facteurs de risque de la fausse couche précoce

À ce jour, on ignore la cause réelle qui amène une fausse couche précoce chez une femme enceinte. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une interruption est la résultante d’une grossesse qui ne peut aller à terme. Cependant, certains facteurs peuvent expliquer la situation.

Les facteurs à risque

De nombreux facteurs à risque peuvent entraîner un avortement précoce de grossesse. En voici quelques-uns !

Les maladies

Certaines maladies lorsqu’elles sont contractées par la femme enceinte peuvent expliquer une interruption spontanée de grossesse. On pourrait citer entre autres :

  • L’inflammation de la muqueuse utérine ;
  • L’endométriose ;
  • Les malformations congénitales utérines ;
  • Les anomalies chromosomiques de l’embryon ;
  • L’insuffisance ovarienne précoce.

Certaines affections chroniques (fibrome, SOPK etc.), un syndrome d’infection fébrile et l’hypothyroïdie complètent également la liste.

Les mauvaises habitudes

Un état d’obésité, le tabagisme et la surconsommation de café sont des facteurs susceptibles de conduire une grossesse à son interruption. La prise de certains médicaments ou l’exposition à des radiations ionisantes peuvent aussi perturber gravement une grossesse.

Le facteur âge

Chez la femme, à partir de 25 ans, le risque d’avortement spontané est de 12 % à chaque cycle et de 50 % dès l’âge de 42 ans. De même, il existe un âge à partir duquel le facteur de risque de fausse couche chez la femme devient important (45 ans).

Vous en savez un peu plus désormais sur la différence entre la fausse couche précoce et les règles.

Articles similaires

Rate this post

Related Posts

Laissez un commentaire